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Temps des sucres
Au début de la colonie, presque chaque famille entaille ses érables selon la tradition enseignée par les Amérindiens.
L'évaporateur chez Yvon Marinier
M. Yvon Marinier et son épouse Thérèse Dagenais vivent sur la terre du grand-père Wilfrid Marinier et du père D'Assise. Tous deux exploitent la cabane à sucre; Yvon fait bouillir, passe parfois des nuits à la cabane, et quand le sirop est prêt, son épouse fait les conserves au moyen d'un sertisseur qu'on appelait la "canneuse".
Imaginez les belles fêtes de familles. Selon Pierre, le jour de Pâques réunit tout le monde à la cabane.
Imaginez les belles fêtes de familles. Selon Pierre, le jour de Pâques réunit tout le monde à la cabane.
Cabane de la famille Marinier
Cette belle photo de cabane dans son décor d'automne nous est fournie par M. Pierre Marinier, propriétaire, petit-fils de D'Assise. La construction date de 1971, exécutée par Yvon, père de Pierre.
Elle est toujours fonctionnelle, sous la gouverne de Pierre, sa conjointe Ginette et son fils David. L'érablière compte environ 1000 érables, et dans les bonnes années, elle produit 175 gallons de sirop pour la famille et les connaissances.
Elle est toujours fonctionnelle, sous la gouverne de Pierre, sa conjointe Ginette et son fils David. L'érablière compte environ 1000 érables, et dans les bonnes années, elle produit 175 gallons de sirop pour la famille et les connaissances.
Cabane des Frères: "Frères et chevaux devant la première cabane à sucre (avril) 1956"
En 1937, les Frères des Écoles chrétiennes achètent l'Hôtel Highland Inn, autrefois l'Hôtel Scroggie, pour transformer en camp de vacances, le Manoir La Salle. Le terrain est vaste et forestier, donc il y a beaucoup d'érables.
Parmi les Frères, quelques-uns demeurent à l'année. En mars 1949, ces vaillants travailleurs décident de "faire les sucres". On entaille 534 érables, on ramasse l'eau avec un traîneau tiré par des chevaux et on fait bouillir dans la grande cuisine. On obtient 65 gallons de sirop; pas mal pour une première année!
Mais, considérant que la cuisine n'est pas appropriée pour ce travail, les Frères aménagent l'ancien poulailler qui devient "La petite cabane", première cabane des Frères dès 1950. En l966, on construit une nouvelle cabane, située plus près, avec l'électricité; elle existe encore mais n'est pas fonctionnelle.
Source: Archives F.É.C., Fonds Val-Morin - Centre d'études et résidence, N50086, 510858, Photographies, 1937-1980.
Parmi les Frères, quelques-uns demeurent à l'année. En mars 1949, ces vaillants travailleurs décident de "faire les sucres". On entaille 534 érables, on ramasse l'eau avec un traîneau tiré par des chevaux et on fait bouillir dans la grande cuisine. On obtient 65 gallons de sirop; pas mal pour une première année!
Mais, considérant que la cuisine n'est pas appropriée pour ce travail, les Frères aménagent l'ancien poulailler qui devient "La petite cabane", première cabane des Frères dès 1950. En l966, on construit une nouvelle cabane, située plus près, avec l'électricité; elle existe encore mais n'est pas fonctionnelle.
Source: Archives F.É.C., Fonds Val-Morin - Centre d'études et résidence, N50086, 510858, Photographies, 1937-1980.
Cabane du Sun Valley
Vers 1945, M. Noël Vaillancourt (devant sur la photo), travaille à l'auberge Sun Valley Farm. Le propriétaire, Raoul Cloutier, fait construire une cabane à sucre et laisse à M. Vaillancourt la responsabilité de cette entreprise, car il y a beaucoup de touristes, fervents du ski de printemps, qui vont apprécier de se sucrer le bec.
Cette photo date de 1945. Voyez le chaudron qui fume et qui sent bon! Sous la surveillance de M. Vaillancourt. Et les villégiateurs qui se régalent!
Cette photo date de 1945. Voyez le chaudron qui fume et qui sent bon! Sous la surveillance de M. Vaillancourt. Et les villégiateurs qui se régalent!
La Cabane Larose-Pagé
Dans les années 30, M. Joseph Larose et son épouse Emeriza Pagé possèdent une ferme dans le cinquième rang, (aujourd'hui, 8e avenue, vers l'autoroute 15). Comme plusieurs cultivateurs de leur temps, ils ouvrent une cabane à sucre familiale, où se rassemblent la famille et les amis pour aider parfois, mais aussi pour goûter au sirop.
Vu que le cinquième rang continue et passe devant l'Auberge Sun Valley, les touristes sont invités par le propriétaire à manger de la tire chez M. Larose.
Comme le dit la chanson: "En caravane allons à la cabane, Oh! eh oh!, On n'est jamais de trop pour goûter au sirop, Pour goûter au sirop d'érable".
Vu que le cinquième rang continue et passe devant l'Auberge Sun Valley, les touristes sont invités par le propriétaire à manger de la tire chez M. Larose.
Comme le dit la chanson: "En caravane allons à la cabane, Oh! eh oh!, On n'est jamais de trop pour goûter au sirop, Pour goûter au sirop d'érable".
Cabane St-Hilaire
"Cabane à sucre du Dr Robert St-Hilaire, construite en début des années 70, qui a brûlé après avoir été en opération. Sur la photo, deux de ses enfants avec un de leurs cousins".
Le temps des sucres
Au début de la colonie, presque chaque famille entaille ses érables selon la tradition enseignée par les Amérindiens.
Au printemps, lorsque ça gèle la nuit et que ça dégèle le jour, on recueille l'eau d'érable dans les chaudières après avoir installé les goutterelles (planchettes de bois reliant l'ouverture de l'arbre à la chaudière pour laisser couler l'eau d'érable).
Plus tard, on utilisera des chalumeaux en métal. Les seaux sont transvidés dans un tonneau de bois déposé sur un traîneau, tiré par les chevaux jusqu'à la cabane où on fait bouillir l'eau pour en faire du sirop.
Notez bien qu'il faut 40 litres d'eau d'érable pour faire 1 litre de sirop!
Au printemps, lorsque ça gèle la nuit et que ça dégèle le jour, on recueille l'eau d'érable dans les chaudières après avoir installé les goutterelles (planchettes de bois reliant l'ouverture de l'arbre à la chaudière pour laisser couler l'eau d'érable).
Plus tard, on utilisera des chalumeaux en métal. Les seaux sont transvidés dans un tonneau de bois déposé sur un traîneau, tiré par les chevaux jusqu'à la cabane où on fait bouillir l'eau pour en faire du sirop.
Notez bien qu'il faut 40 litres d'eau d'érable pour faire 1 litre de sirop!
La cueillette de l'eau d'érable
Cette photo date de 1944. M. Larose et un de ses neveux ramassent l'eau d'érable, vident l'eau dans la grosse cuve en acier pour l'acheminer vers la cabane.
M. et Mme Larose ont deux enfants: Alcide et Valentine. Son fils Alcide qui demeure à la ferme, épouse Simone Vendette, fille de Raoul Vendette et Rose Bélair. Alcide et Simone ont une fille, Colette Robert-Larose, feu-épouse de Daniel Vendette. Ce dernier, avec son fils Benoît ont fourni généreusement les photos et les artéfacts de la cabane Larose-Pagé.
M. et Mme Larose ont deux enfants: Alcide et Valentine. Son fils Alcide qui demeure à la ferme, épouse Simone Vendette, fille de Raoul Vendette et Rose Bélair. Alcide et Simone ont une fille, Colette Robert-Larose, feu-épouse de Daniel Vendette. Ce dernier, avec son fils Benoît ont fourni généreusement les photos et les artéfacts de la cabane Larose-Pagé.
Des touristes à la cabane
Quelques touristes examinent avec attention les installations de la cabane à sucre. Le gros chaudron de fer est placé au-dessus d'un bon feu de bois à l'extérieur, pour faire bouillir l'eau d'érable. C'est moins dommageable pour la cabane, et il est trop lourd pour être déposé sur le poêle. À noter: ce magnifique chaudron existe toujours, propriété de Daniel Vendette. Les chaudières sont bien fixées aux arbres avec un chalumeau au-dessus.
Bientôt, ces gens venus de l'extérieur, vont pouvoir goûter au sirop et manger la tire sur la neige. On dit: "Ils vont lécher la palette".
Le jeune couple est formé de René Thisdèle et Aline Vendette.
Bientôt, ces gens venus de l'extérieur, vont pouvoir goûter au sirop et manger la tire sur la neige. On dit: "Ils vont lécher la palette".
Le jeune couple est formé de René Thisdèle et Aline Vendette.
Grand-père Marinier
Dans les années 30, D'Assise Marinier, père de Yvon et grand-père de Pierre, possède deux terres dans le 5e rang, plus loin que l'Auberge Sun Valley, aujourd'hui Chemin Val-Royal.
À chaque printemps, il se fait un devoir de ramasser l'eau d'érable pour en faire du sirop. Cependant, M. D'Assise fait bouillir à l'extérieur puisqu'il n'a pas de cabane à cette époque. Comme il a plusieurs enfants, il compte bien sur eux pour la fabrication et la dégustation.
À noter, M. D'Assise, aidé de sa première épouse, Robertine Dion, et de sa deuxième épouse, Marthe Lauzon, a tenu durant plusieurs années le restaurant Val-des-Monts, (où est aujourd'hui La Grillade), et aussi un poste de taxi.
À chaque printemps, il se fait un devoir de ramasser l'eau d'érable pour en faire du sirop. Cependant, M. D'Assise fait bouillir à l'extérieur puisqu'il n'a pas de cabane à cette époque. Comme il a plusieurs enfants, il compte bien sur eux pour la fabrication et la dégustation.
À noter, M. D'Assise, aidé de sa première épouse, Robertine Dion, et de sa deuxième épouse, Marthe Lauzon, a tenu durant plusieurs années le restaurant Val-des-Monts, (où est aujourd'hui La Grillade), et aussi un poste de taxi.
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