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Première
L’aspect de l’église a changé quelque peu depuis sa construction. Plusieurs améliorations ont été effectuées (...)
Domaine du Lac La Salle
Ancien hôtel Highland Inn, construit en 1904, acquis en 1910 par M. Scroggie, sur l'ancienne terre de la famille Luc Vendette (père). Il devient en 1937 la résidence de campagne des Frères des Écoles Chrétiennes, achetée de Mme S. Layfield.
Les Frères ont agrandi le domaine en ajoutant quelques bâtisses telles que la chapelle, le dortoir, la cabane à sucre, etc. Quelques-uns entretenaient les propriétés et plusieurs venaient en vacances ou en retraite, des groupes d'étudiants et aussi d'autres communautés. Un illustre visiteur, le Frère Marie-Victorin, est venu explorer la flore de nos belles Laurentides.
Le nom du domaine fait référence au fondateur de cette communauté religieuse, saint Jean-Baptiste de La Salle. Dans les années 80, le domaine est vendu à Jean-Noël Lavoie et associés, et la chapelle, construite en 1938, est transportée à l'écart pour devenir le bureau des ventes des Boisés Champêtres des Laurentides.
Les Frères ont agrandi le domaine en ajoutant quelques bâtisses telles que la chapelle, le dortoir, la cabane à sucre, etc. Quelques-uns entretenaient les propriétés et plusieurs venaient en vacances ou en retraite, des groupes d'étudiants et aussi d'autres communautés. Un illustre visiteur, le Frère Marie-Victorin, est venu explorer la flore de nos belles Laurentides.
Le nom du domaine fait référence au fondateur de cette communauté religieuse, saint Jean-Baptiste de La Salle. Dans les années 80, le domaine est vendu à Jean-Noël Lavoie et associés, et la chapelle, construite en 1938, est transportée à l'écart pour devenir le bureau des ventes des Boisés Champêtres des Laurentides.
Début du noyau villageois
Première école du village, construite en 1913, accueillant garçons et filles, de 1ère à 7e années, dans une seule classe. Le 2e étage servait de logis pour les enseignantes: au début, des demoiselles et ensuite, les Soeurs du Sacré-Coeur (1934). C'est dans les années 40 que la nouvelle école est érigée, (aujourd'hui, mairie).
Ancien presbytère, maison achetée de M. Lachaine en 1925 pour loger le curé et recevoir les prêtres visiteurs et l'évêque. La maison est déménagée en 1949 lors de la construction du nouveau presbytère.
Église de la paroisse Saint-Norbert, ainsi nommée en l'honneur de M. Augustin-Norbert Morin, personnage important pour la colonisation. Avocat, journaliste et homme politique, il participa activement à la fondation de nouvelles paroisses des Laurentides: Val-Morin, Sainte-Adèle (du nom de son épouse) et Morin-Heights sont nés de l'intervention de Morin. La construction de l'église en 1923 est confiée à Tancrède Legault, selon les plans de l'architecte Henri-Sicotte Labelle, lui-même inspiré par le maître Andrea Palladio (Italie).
Ancien presbytère, maison achetée de M. Lachaine en 1925 pour loger le curé et recevoir les prêtres visiteurs et l'évêque. La maison est déménagée en 1949 lors de la construction du nouveau presbytère.
Église de la paroisse Saint-Norbert, ainsi nommée en l'honneur de M. Augustin-Norbert Morin, personnage important pour la colonisation. Avocat, journaliste et homme politique, il participa activement à la fondation de nouvelles paroisses des Laurentides: Val-Morin, Sainte-Adèle (du nom de son épouse) et Morin-Heights sont nés de l'intervention de Morin. La construction de l'église en 1923 est confiée à Tancrède Legault, selon les plans de l'architecte Henri-Sicotte Labelle, lui-même inspiré par le maître Andrea Palladio (Italie).
Auberge Far Hills Inn
Construite en 1940 sur la terre de la famille Luc Vendette (père), près du lac Lavallée. Site de villégiature très apprécié été comme hiver pour le calme, l'air pur, les sentiers pédestres, la plage privée, le ski de fond et le ski alpin.
Dans les années 50, sous la gouverne de M. Posthill, 2 remonte-pentes ont fait le bonheur des touristes et des résidents. Le 1er fonctionnait au moyen d'un câble près du lac Bélair, et le 2e avec un "T-bar'' (téléski), près du lac Lavallée. En été, les gens pratiquaient le ski nautique, tirés par un gros bateau en bois; il y avait même un tremplin pour les sauts.
Les propriétaires David et Louise Pemberton-Smith ont fait de Val-Morin la destination par excellence en Amérique du Nord pour le ski de fond. Les journaux canadiens et américains ont parlé de la beauté du centre de ski Far Hills et de Val-Morin. De plus, l'auberge était renommée pour le confort et la bonne cuisine. L'architecture est remarquable et les jardins splendides. Malheureusement, ce commerce a fermé ses portes en 2008.
Dans les années 50, sous la gouverne de M. Posthill, 2 remonte-pentes ont fait le bonheur des touristes et des résidents. Le 1er fonctionnait au moyen d'un câble près du lac Bélair, et le 2e avec un "T-bar'' (téléski), près du lac Lavallée. En été, les gens pratiquaient le ski nautique, tirés par un gros bateau en bois; il y avait même un tremplin pour les sauts.
Les propriétaires David et Louise Pemberton-Smith ont fait de Val-Morin la destination par excellence en Amérique du Nord pour le ski de fond. Les journaux canadiens et américains ont parlé de la beauté du centre de ski Far Hills et de Val-Morin. De plus, l'auberge était renommée pour le confort et la bonne cuisine. L'architecture est remarquable et les jardins splendides. Malheureusement, ce commerce a fermé ses portes en 2008.
Voie ferrée du Canadien Pacifique
Grâce aux efforts du curé Labelle, la voie ferrée a été inaugurée en 1892 par la compagnie Montreal, Ottawa & Occidental Railway. Plus tard, la compagnie est achetée par le Canadien Pacifique en 1897.
La "coupe de roche" était un détour dangereux près du lac Raymond; alors, le train sifflait à cet endroit et à son arrivée à la gare.
Le Train du Nord a apporté la prospérité à Val-Morin, car les touristes arrivaient par centaines avec leurs skis l'hiver et leurs costumes de bain l'été. C'était aussi un véhicule important pour le transport de marchandises pour les différents commerces et pour les résidents qui se rendaient à Montréal.
Depuis 1981, le train a cessé ses activités et la voie ferrée est convertie en parc linéaire: "Le P'tit train du Nord" en 1996.
La "coupe de roche" était un détour dangereux près du lac Raymond; alors, le train sifflait à cet endroit et à son arrivée à la gare.
Le Train du Nord a apporté la prospérité à Val-Morin, car les touristes arrivaient par centaines avec leurs skis l'hiver et leurs costumes de bain l'été. C'était aussi un véhicule important pour le transport de marchandises pour les différents commerces et pour les résidents qui se rendaient à Montréal.
Depuis 1981, le train a cessé ses activités et la voie ferrée est convertie en parc linéaire: "Le P'tit train du Nord" en 1996.
Restaurant et Boating Club
Au stationnement de la plage du lac Raymond se trouvait un parc récréatif très fréquenté par les jeunes touristes et résidents. Ce site appartenait à une compagnie anglaise, Babygolf, administrée par M. W. Little. Le centre comprenait un restaurant, tenu par M. O'Hara, un irlandais, et son épouse; le Boating Club, tout à côté, servait de salle de danse et de réception où on pouvait assister et même participer à des soirées d'amateurs. On n'y vendait pas de boissons mais les gens avaient le droit d'apporter leurs consommations.
En plus de quelques chalets d'été à louer, il y avait un grand tennis (payant) et la plage. On pouvait louer des chaloupes, même faire du ski nautique.
En 1977, vu l'état lamentable de la propriété, la municipalité a démoli les maisons et nettoyé le terrain.
En plus de quelques chalets d'été à louer, il y avait un grand tennis (payant) et la plage. On pouvait louer des chaloupes, même faire du ski nautique.
En 1977, vu l'état lamentable de la propriété, la municipalité a démoli les maisons et nettoyé le terrain.
Vue panoramique du village
Photo des années 50 où on voit au premier plan, de gauche à droite: le magasin général et les hangars d'Albert Vanier (un peu cachés par les arbres), le bureau de poste (Alfred Lepage) et le Marché Lepage (Camille Lepage), la maison Bowles.
À l'arrière: le cimetière, la tour des pompiers où l'on faisait sécher les boyaux et d'où la sirène appelait les pompiers volontaires pour aller au feu. Le gros bâtiment derrière le Marché Lepage était la salle paroissiale où avaient lieu les réunions du conseil municipal, les soirées Lacordaire, les spectacles des écoliers, etc. Ce local a aussi été occupé par l'aide aux familles, la Caisse Populaire et une classe de 6e à 9e années pour les garçons.
Plus loin, de l'autre côté de la rivière, on voit la synagogue, construite en 1944. De 2001 à 2014, le Théâtre du Marais y a élu domicile.
À l'arrière: le cimetière, la tour des pompiers où l'on faisait sécher les boyaux et d'où la sirène appelait les pompiers volontaires pour aller au feu. Le gros bâtiment derrière le Marché Lepage était la salle paroissiale où avaient lieu les réunions du conseil municipal, les soirées Lacordaire, les spectacles des écoliers, etc. Ce local a aussi été occupé par l'aide aux familles, la Caisse Populaire et une classe de 6e à 9e années pour les garçons.
Plus loin, de l'autre côté de la rivière, on voit la synagogue, construite en 1944. De 2001 à 2014, le Théâtre du Marais y a élu domicile.
Baignade au Camp Maupas
Le Camp Maupas était une auberge située sur une presqu'île avançant sur le lac Raymond (ainsi nommé en l'honneur d'Adèle Raymond, épouse d'Augustin-Norbert Morin). Beaucoup de gens venaient de partout au Camp pour bénéficier du grand air et de la qualité de l'eau du lac, et aussi des cours et conseils de M. Émile Maupas, maître des lieux. Plusieurs athlètes, dont Yvon Robert (lutteur), y ont fait leur entraînement.
M. Maupas, culturiste de profession, a apporté aux abonnés une nouvelle philosophie de vie: la santé par le sport. Malheureusement, ce géant est décédé en 1948 dans un accident près du Camp.
La baignade était une activité très prisée par les touristes. Le Camp favorisait aussi les résidents en leur procurant du travail. Aujourd'hui, le site qu'on appelle la Vallée tyrolienne abrite quelques familles.
M. Maupas, culturiste de profession, a apporté aux abonnés une nouvelle philosophie de vie: la santé par le sport. Malheureusement, ce géant est décédé en 1948 dans un accident près du Camp.
La baignade était une activité très prisée par les touristes. Le Camp favorisait aussi les résidents en leur procurant du travail. Aujourd'hui, le site qu'on appelle la Vallée tyrolienne abrite quelques familles.
Leçon de ski
Leçon de ski au cœur du village, au pied du mont Bowles, en face du Marché Lepage et du bureau de poste. Les touristes venaient en grand nombre, la plupart avec le "Train des Neiges". Ils logeaient dans les nombreux hôtels et auberges de la localité.
Henri Vendette faisait fonctionner un remonte-pente qu'on appelait un "ski-tow", actionné par un moteur de camion 3 tonnes. Le camion était installé dans la cabane, les roues étaient remplacées par des poulies pour passer le câble. Les skieurs s'accrochaient au câble qui les emmenait au sommet. Tout à côté, M. Vendette et son épouse Germaine Legault tenaient un restaurant, détruit par un incendie en 1950.
Les jeunes aimaient bien "taper" la neige avec des skis et des raquettes, car ils avaient droit de faire du ski gratuitement. Durant plusieurs années, on organisait un carnaval d'hiver, et cet endroit servait de lieu de rassemblement avec son gros palais de glace, la reine et les duchesses.
Henri Vendette faisait fonctionner un remonte-pente qu'on appelait un "ski-tow", actionné par un moteur de camion 3 tonnes. Le camion était installé dans la cabane, les roues étaient remplacées par des poulies pour passer le câble. Les skieurs s'accrochaient au câble qui les emmenait au sommet. Tout à côté, M. Vendette et son épouse Germaine Legault tenaient un restaurant, détruit par un incendie en 1950.
Les jeunes aimaient bien "taper" la neige avec des skis et des raquettes, car ils avaient droit de faire du ski gratuitement. Durant plusieurs années, on organisait un carnaval d'hiver, et cet endroit servait de lieu de rassemblement avec son gros palais de glace, la reine et les duchesses.
Transport de la glace
Durant la période hivernale, les cultivateurs s'approvisionnaient en glace pour refroidir les glacières, car chaque foyer possédait une glacière pour garder les aliments.
La glace, provenant des lacs gelés (on en a plusieurs), était coupée en gros blocs, transportée en traîneau tiré par des chevaux, remisée dans une cabane en bois et couverte de bran de scie.
Durant l'année, les fermiers vendaient leur glace aux particuliers et aux commerçants. L'été, les propriétaires et locataires de chalets aimaient bien acheter les produits frais de la ferme, livrés à la porte: beurre, lait, crème, oeufs, légumes, et la glace bien sûr.
Sur cette photo, Noël Vaillancourt, René Cloutier et Victor Larose nous reportent en 1943, lors d'un voyage des lacs Lavoie et Alverna à la cabane.
La glace, provenant des lacs gelés (on en a plusieurs), était coupée en gros blocs, transportée en traîneau tiré par des chevaux, remisée dans une cabane en bois et couverte de bran de scie.
Durant l'année, les fermiers vendaient leur glace aux particuliers et aux commerçants. L'été, les propriétaires et locataires de chalets aimaient bien acheter les produits frais de la ferme, livrés à la porte: beurre, lait, crème, oeufs, légumes, et la glace bien sûr.
Sur cette photo, Noël Vaillancourt, René Cloutier et Victor Larose nous reportent en 1943, lors d'un voyage des lacs Lavoie et Alverna à la cabane.
La Côte du Sauvage
La côte du mont Sauvage était l'entrée de Val-Morin en venant de Sainte-Adèle par la route 11, artère principale de Montréal à Mont-Laurier. La 117 n'existait pas et encore moins la 15.
Le nom de mont Sauvage viendrait probablement de la présence de familles amérindiennes dans la région avant la naissance du village. À mesure que progressent l'occupation, la colonisation des terres et l'industrie forestière, les derniers Weskarinis, un peuple algonquien, se dispersent, certains se mêlant aux Attikamèques ou aux Cris de l'Abitibi, d'autres rejoignant la réserve de Maniwaki crée en 1850.
L'hôtel Mont-Sauvage avait pignon sur rue juste en haut de la côte, (à droite, avant la 3e avenue). M. Théorêt, propriétaire, offrait le gîte aux skieurs, et chaque événement était une occasion de visiter nos hôtels, comme au carnaval, aux élections, aux noces, etc. Un remonte-pente a aussi vu le jour dans les années 60, après la fermeture du mont Bélair.
Dans les années 40, une tour sur la montagne servait aux gardes forestiers pour surveiller les feux de forêt. La vue sur le village, le lac Raymond, le golf, les montagnes environnantes est spectaculaire.
Le nom de mont Sauvage viendrait probablement de la présence de familles amérindiennes dans la région avant la naissance du village. À mesure que progressent l'occupation, la colonisation des terres et l'industrie forestière, les derniers Weskarinis, un peuple algonquien, se dispersent, certains se mêlant aux Attikamèques ou aux Cris de l'Abitibi, d'autres rejoignant la réserve de Maniwaki crée en 1850.
L'hôtel Mont-Sauvage avait pignon sur rue juste en haut de la côte, (à droite, avant la 3e avenue). M. Théorêt, propriétaire, offrait le gîte aux skieurs, et chaque événement était une occasion de visiter nos hôtels, comme au carnaval, aux élections, aux noces, etc. Un remonte-pente a aussi vu le jour dans les années 60, après la fermeture du mont Bélair.
Dans les années 40, une tour sur la montagne servait aux gardes forestiers pour surveiller les feux de forêt. La vue sur le village, le lac Raymond, le golf, les montagnes environnantes est spectaculaire.
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