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La ferme
Là où la nature est paisible et les habitants chaleureux!
Les débuts du village
Première école du village, construite vers 1897, accueillant garçons et filles, de 1ère à 7e années, dans une seule classe. Le 2e étage servait de logis pour les enseignantes : au début, des demoiselles, qui n’avaient pas le droit de se marier, et, depuis 1934, les Sœurs du Sacré-Cœur, dont la maison-mère était à Ottawa. Les enseignantes devaient chauffer l’école au moyen d’un poêle à bois (une « truie »), au moins une heure avant l’arrivée des élèves. La nouvelle école, le couvent du Sacré-Cœur, a ouvert ses portes en 1941. Les Sœurs ont dispensé les cours de la 1ère à la 9e année jusqu’en 1962, ensuite les professeurs laïques ont pris la relève jusqu’en 1972. En 1974, la municipalité a acheté l’école et l’a transformée telle qu’elle est aujourd’hui.
Ancien presbytère : maison louée de M. Lachaîne en 1925 pour loger le curé et recevoir l’évêque et les prêtres visiteurs. Certains curés avaient une ménagère à leur service. La maison a été déménagée en 1949, lors de la construction du nouveau presbytère.
Église de la paroisse Saint-Norbert, ainsi nommée en l’honneur de M. Augustin-Norbert Morin, personnage important pour la colonisation. Avocat, journaliste et homme politique, il participa activement à la fondation de nouvelles paroisses des Laurentides : Val-Morin, Sainte-Adèle (du nom de son épouse), et Morin-Heights sont nés de l’intervention de M. Morin. La construction de l’église a été confiée en 1923 à M. Tancrède Legault, maire de Val-Morin, selon les plans de l’architecte Henri-Sicotte Labelle, lui-même inspiré par le maître Andrea Palladio (1508-1580, Italie).
Texte : Huguette Viau
Photo 1925, Collection Serge St-Hilaire
Ancien presbytère : maison louée de M. Lachaîne en 1925 pour loger le curé et recevoir l’évêque et les prêtres visiteurs. Certains curés avaient une ménagère à leur service. La maison a été déménagée en 1949, lors de la construction du nouveau presbytère.
Église de la paroisse Saint-Norbert, ainsi nommée en l’honneur de M. Augustin-Norbert Morin, personnage important pour la colonisation. Avocat, journaliste et homme politique, il participa activement à la fondation de nouvelles paroisses des Laurentides : Val-Morin, Sainte-Adèle (du nom de son épouse), et Morin-Heights sont nés de l’intervention de M. Morin. La construction de l’église a été confiée en 1923 à M. Tancrède Legault, maire de Val-Morin, selon les plans de l’architecte Henri-Sicotte Labelle, lui-même inspiré par le maître Andrea Palladio (1508-1580, Italie).
Texte : Huguette Viau
Photo 1925, Collection Serge St-Hilaire
La patinoire
Au début des années ’50, le curé Rémi Corbeil, très fervent du hockey, avait formé un club. Avec ces généreux hockeyeurs et leurs amis, le curé a réussi à fabriquer une très belle patinoire devant l’école. Il y avait même des lumières installées au-dessus.
La patinoire servait pour les joutes de hockey, mais aussi pour le patinage libre. Le curé assurait l’animation avec de la musique tout droit sortie du clocher de l’église. Le carillon qui a remplacé la cloche est encore fonctionnel. Les Sœurs, de la fenêtre de leur couvent, observaient les jeunes patiner et, le lendemain, faisaient leurs commentaires.
Juste à côté de la patinoire, se trouve le restaurant d’Henri Vendette et son épouse, Germaine Legault. Cette habitation a été détruite par un incendie en 1950. À droite, on voit la cabane du remonte-pente. Les hockeyeurs chaussaient leurs patins dans la cave du presbytère, et après les parties, le curé leur payait la bière.
De l’autre côté de la rue, se situent la tour des pompiers, où l’on faisait sécher les boyaux d’incendie, et le magasin général d’Albert Vanier et Anna Lortie.
Texte : Huguette Viau
Photo de 1950, Collection Huguette Viau
La patinoire servait pour les joutes de hockey, mais aussi pour le patinage libre. Le curé assurait l’animation avec de la musique tout droit sortie du clocher de l’église. Le carillon qui a remplacé la cloche est encore fonctionnel. Les Sœurs, de la fenêtre de leur couvent, observaient les jeunes patiner et, le lendemain, faisaient leurs commentaires.
Juste à côté de la patinoire, se trouve le restaurant d’Henri Vendette et son épouse, Germaine Legault. Cette habitation a été détruite par un incendie en 1950. À droite, on voit la cabane du remonte-pente. Les hockeyeurs chaussaient leurs patins dans la cave du presbytère, et après les parties, le curé leur payait la bière.
De l’autre côté de la rue, se situent la tour des pompiers, où l’on faisait sécher les boyaux d’incendie, et le magasin général d’Albert Vanier et Anna Lortie.
Texte : Huguette Viau
Photo de 1950, Collection Huguette Viau
École, mairie
Le pont Morin
Au cœur du village, le pont Morin de la 10e avenue, construit avant la fondation de la municipalité, traverse la rivière du Nord. Dans le livre des minutes, il est mentionné à plusieurs reprises, qu’il y a eu des travaux exécutés au pont Fache, tel qu’on l’appelait autrefois.
Dans les années ’50, est arrivé un accident spectaculaire : le pont a cédé sous le poids d’un camion conduit par Jacques Pagé, fils d’Henri Pagé et Antoinette Ouellette. Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal, Jacques s’en est bien sorti. Un incident semblable s’était déjà produit en 1935, et le conducteur avait dû payer les réparations du pont.
Le nouveau pont a été construit en 1954, par Norema Construction Limitée, de L’Épiphanie. Il a été officiellement inauguré le 28 août 1955, sous le règne de l’Union Nationale (les «Bleus») : Maurice Duplessis, premier ministre; Roméo Laurin, ministre des travaux publics; J.L.Blanchard, député du comté de Terrebonne. Étaient présents : le curé Rémi Corbeil; le maire, Aimé Viau; les conseillers : Hector Bélair, Édouard Foisy, Narcisse Ménard, Fortunat Bazinet, René Thisdale et Léo Viau. Deux plaques de métal, aux extrémités du pont en font foi.
À l’arrière-plan, de gauche à droite, on aperçoit le mont Bowles où on faisait du ski alpin, la tour des pompiers, la nouvelle école, construite en 1941, le restaurant «Chez Clément», l’église, et, près de la rivière, de nombreux chalets d’été appartenant à Émile Clément.
Texte : Huguette Viau
Photo des années ’40, Collection Serge St-Hilaire
Dans les années ’50, est arrivé un accident spectaculaire : le pont a cédé sous le poids d’un camion conduit par Jacques Pagé, fils d’Henri Pagé et Antoinette Ouellette. Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal, Jacques s’en est bien sorti. Un incident semblable s’était déjà produit en 1935, et le conducteur avait dû payer les réparations du pont.
Le nouveau pont a été construit en 1954, par Norema Construction Limitée, de L’Épiphanie. Il a été officiellement inauguré le 28 août 1955, sous le règne de l’Union Nationale (les «Bleus») : Maurice Duplessis, premier ministre; Roméo Laurin, ministre des travaux publics; J.L.Blanchard, député du comté de Terrebonne. Étaient présents : le curé Rémi Corbeil; le maire, Aimé Viau; les conseillers : Hector Bélair, Édouard Foisy, Narcisse Ménard, Fortunat Bazinet, René Thisdale et Léo Viau. Deux plaques de métal, aux extrémités du pont en font foi.
À l’arrière-plan, de gauche à droite, on aperçoit le mont Bowles où on faisait du ski alpin, la tour des pompiers, la nouvelle école, construite en 1941, le restaurant «Chez Clément», l’église, et, près de la rivière, de nombreux chalets d’été appartenant à Émile Clément.
Texte : Huguette Viau
Photo des années ’40, Collection Serge St-Hilaire
Arrivée des skieurs
Ce lieu de rencontre est situé au centre du village : d’un côté, face à l’ancien presbytère, et de l’autre, face au restaurant d’Émile Clément où ils pouvaient commander un bon repas chaud. Il se pourrait que ces visiteurs arrivaient de Montréal et se dirigeaient vers les centres de ski en carriole, d’où la présence des chevaux à droite de la photo. De plus, plusieurs touristes descendaient à la gare, car le Canadian Pacific Railway transportait de nombreux villégiateurs de même que la marchandise pour les commerçants dans les Laurentides.
On remarque, sur le poteau électrique, plusieurs affiches indiquant les noms des auberges et hôtels près de la gare et du lac Raymond. En ces temps prospères, les quelques stations de ski que fréquentaient ces sportifs étaient le mont Bowles au centre du village, et une côte sans remonte-pente en arrière de l’église, où les parents initiaient leurs enfants au ski alpin. Peu à peu, le mont Bélair, le Far Hills, le Sun Valley et le mont Sauvage se sont ajoutés.
Cette photo illustre la popularité qu’exerçait le village sur le tourisme d’hiver à cette époque. La route 11, traversant le village, a été moins utilisée avec la construction de la 117 qui contournait le territoire, l’utilisation de nouveaux moyens de transport et l’arrêt du transport ferroviaire, d’où la diminution du nombre de visiteurs.
Texte : Huguette Viau
Photo vers 1940, Collection Serge St-Hilaire
On remarque, sur le poteau électrique, plusieurs affiches indiquant les noms des auberges et hôtels près de la gare et du lac Raymond. En ces temps prospères, les quelques stations de ski que fréquentaient ces sportifs étaient le mont Bowles au centre du village, et une côte sans remonte-pente en arrière de l’église, où les parents initiaient leurs enfants au ski alpin. Peu à peu, le mont Bélair, le Far Hills, le Sun Valley et le mont Sauvage se sont ajoutés.
Cette photo illustre la popularité qu’exerçait le village sur le tourisme d’hiver à cette époque. La route 11, traversant le village, a été moins utilisée avec la construction de la 117 qui contournait le territoire, l’utilisation de nouveaux moyens de transport et l’arrêt du transport ferroviaire, d’où la diminution du nombre de visiteurs.
Texte : Huguette Viau
Photo vers 1940, Collection Serge St-Hilaire
La station Clément
Cette photo représente une des premières stations d’essence, construite à Val-Morin au tout début des années trente.
Située sur la rue Morin, nommée route 11 à l’époque, en face de la première école et de la maison de Wilfrid Lachaîne, convertie en presbytère, elle fut construite par Émile Clément, fils de Louis Alfred Clément. Ce dernier dirigeait une des premières auberges de Val-Morin, construite sur le Chemin de la Rivière, autrefois la rue Beaulieu, de l’autre côté de la rivière du Nord.
La station d’Émile était en service l’été seulement, étant donné l’absence de fondations. On y voit une voiture de type Ford dont le propriétaire fait le plein d’essence. Peut-être que cette première construction fut démolie ou prit de l’expansion, pour y loger une famille avec deux jeunes enfants. Plus tard, s’ajoutèrent une épicerie, un restaurant, une salle de danse, transformée en salle de quilles avec le temps. Le lieu fut témoin de l’arrivée de touristes anglophones, pour le ski l’hiver, et l’été pour les plages du lac Raymond. À cette époque, on assista aussi à l’implantation d’une communauté juive, ce qui contribua à la construction de chalets d’été tout autour et ailleurs dans le village. La synagogue apparut avant 1940 et fut détruite par le feu. Elle fut reconstruite en 1944.
Les terrains où furent construits les principaux édifices importants du village, tels l’église, le premier et le nouveau presbytères, furent acquis auprès d’un anglophone, Clarence Joslin, lequel ouvrit une auberge sur l’emplacement actuel de la bibliothèque. À son départ du village, cela devint le «Dutch Corner».
Texte : Lorraine Clément
Photo vers 1932, Collection Lorraine Clément
Située sur la rue Morin, nommée route 11 à l’époque, en face de la première école et de la maison de Wilfrid Lachaîne, convertie en presbytère, elle fut construite par Émile Clément, fils de Louis Alfred Clément. Ce dernier dirigeait une des premières auberges de Val-Morin, construite sur le Chemin de la Rivière, autrefois la rue Beaulieu, de l’autre côté de la rivière du Nord.
La station d’Émile était en service l’été seulement, étant donné l’absence de fondations. On y voit une voiture de type Ford dont le propriétaire fait le plein d’essence. Peut-être que cette première construction fut démolie ou prit de l’expansion, pour y loger une famille avec deux jeunes enfants. Plus tard, s’ajoutèrent une épicerie, un restaurant, une salle de danse, transformée en salle de quilles avec le temps. Le lieu fut témoin de l’arrivée de touristes anglophones, pour le ski l’hiver, et l’été pour les plages du lac Raymond. À cette époque, on assista aussi à l’implantation d’une communauté juive, ce qui contribua à la construction de chalets d’été tout autour et ailleurs dans le village. La synagogue apparut avant 1940 et fut détruite par le feu. Elle fut reconstruite en 1944.
Les terrains où furent construits les principaux édifices importants du village, tels l’église, le premier et le nouveau presbytères, furent acquis auprès d’un anglophone, Clarence Joslin, lequel ouvrit une auberge sur l’emplacement actuel de la bibliothèque. À son départ du village, cela devint le «Dutch Corner».
Texte : Lorraine Clément
Photo vers 1932, Collection Lorraine Clément
Le marché Lepage
Le marché Lepage, situé face au mont Bowles, appartenait au début à Alfred Lepage et son épouse, Léonie Beauchamp. La résidence comprenait une épicerie et le bureau de poste du village, car il y en avait un, établi plus tôt, à Val-Morin Station. M. Lepage, originaire de Nicolet, et Mme Beauchamp, originaire de Sainte-Adèle, arrivaient de Saint-Guillaume, où il possédaient un magasin général.
Un jour, un de leur fils, Camille, et son épouse, Lise Duquette, ont acquis l’épicerie, ayant leur logis au 2e étage. La famille s’est agrandie de six enfants : Anne-Michelle (Diane), Danielle, France, Michelle, Andrée et Claire.
Camille était un boucher renommé pour la coupe des viandes, ce qui lui amenait beaucoup de clients. Son épouse l’épaulait au magasin et plusieurs jeunes Valmorinois(es) y ont trouvé du travail, soit à l’épicerie, soit au logis.
Lorsqu’il y avait un incendie, Camille, très généreux, avait accepté de recevoir les appels. Alors, il actionnait la sirène, du haut de la tour, pour avertir les pompiers volontaires.
Remarquez la station-service de Shell devant le marché. Plusieurs commerces possédaient une station-service. À gauche, on peut voir le magasin général.
Texte : Huguette Viau
Photo des années ’30, Collection Serge St-Hilaire
Un jour, un de leur fils, Camille, et son épouse, Lise Duquette, ont acquis l’épicerie, ayant leur logis au 2e étage. La famille s’est agrandie de six enfants : Anne-Michelle (Diane), Danielle, France, Michelle, Andrée et Claire.
Camille était un boucher renommé pour la coupe des viandes, ce qui lui amenait beaucoup de clients. Son épouse l’épaulait au magasin et plusieurs jeunes Valmorinois(es) y ont trouvé du travail, soit à l’épicerie, soit au logis.
Lorsqu’il y avait un incendie, Camille, très généreux, avait accepté de recevoir les appels. Alors, il actionnait la sirène, du haut de la tour, pour avertir les pompiers volontaires.
Remarquez la station-service de Shell devant le marché. Plusieurs commerces possédaient une station-service. À gauche, on peut voir le magasin général.
Texte : Huguette Viau
Photo des années ’30, Collection Serge St-Hilaire
Funérailles
Tristesse en ce jour de printemps, où on accompagne un membre de la communauté à son dernier repos. Le cortège funèbre avance sur le pont de la 10e avenue, en direction du cimetière, situé en face de l’église, mais de l’autre côté de la rivière. Le cortège est composé de la classe des « grandes » ainsi que leur institutrice, une sœur du Sacré-Cœur, le « char de fleurs », entouré des enfants de chœur, l’entrepreneur des pompes funèbres, le corbillard escorté des Dames de Sainte Anne, (ce qui nous fait croire que c’est le décès d’une dame), les membres de la famille et leurs amis(es), suivis des gens en automobile. Le curé arrivait le dernier, en automobile, pour présider l’inhumation.
À cette époque, la personne décédée était exposée durant trois jours et trois nuits. Alors, tous les paroissiens allaient faire une petite visite et apportaient de la nourriture pour la famille et les invités. Toute la nuit, les gens se remplaçaient pour la « veillée au corps »; on priait et on échangeait avec beaucoup de respect.
La quatrième journée était réservée aux funérailles, d’habitude l’avant-midi, et la famille se retrouvait pour manger ensemble.
Texte : Huguette Viau
Photo des années ’30, Collection Serge St-Hilaire
À cette époque, la personne décédée était exposée durant trois jours et trois nuits. Alors, tous les paroissiens allaient faire une petite visite et apportaient de la nourriture pour la famille et les invités. Toute la nuit, les gens se remplaçaient pour la « veillée au corps »; on priait et on échangeait avec beaucoup de respect.
La quatrième journée était réservée aux funérailles, d’habitude l’avant-midi, et la famille se retrouvait pour manger ensemble.
Texte : Huguette Viau
Photo des années ’30, Collection Serge St-Hilaire
Chez Engel
Ce petit resto, situé en face de la rue Lapierre, a connu plusieurs propriétaires. Les premiers connus étaient Jean-Baptiste Vanier et son épouse, Gabrielle Lepage. Le commerce portait alors le nom de «Chez Johnny».
En 1950, M. et Mme Vanier ont cédé la place à M. Ernest Engel et son épouse. Pour poursuivre la vocation de ce commerce, les nouveaux propriétaires exploitaient un casse-croûte, un petit dépanneur, une «salle de pool» et une salle de danse.
Les jeunes aimaient bien se rassembler en ce lieu, sans la présence des parents. Mme surveillait surtout les filles : elles n’avaient pas le droit d’entrer dans la salle de billard. Par contre, elle leur vendait des cigarettes à l’unité. Plusieurs de ces adolescents devenus adultes gardent de bons souvenirs de cet endroit et surtout des propriétaires avenants.
M. Engel avait des problèmes de vision, mais aidait sa conjointe autant qu’il pouvait. Il réparait, louait et vendait les skis et équipements. Il allait même enlever la neige sur le toit.
Devant la porte, la route 11, route nationale de Montréal à Mont-Laurier, amenait les touristes et facilitait la vie des habitants. La maison voisine était habitée par la famille d’Hermas Vendette et Oliva Rollin. Dans la deuxième maison, vivait le couple Jean-Marie Vanier et son épouse, Imelda Messier.
Le resto est aujourd’hui transformé en friperie.(2021)
Texte : Huguette Viau
Photo 1940, Collection Serge St-Hilaire
En 1950, M. et Mme Vanier ont cédé la place à M. Ernest Engel et son épouse. Pour poursuivre la vocation de ce commerce, les nouveaux propriétaires exploitaient un casse-croûte, un petit dépanneur, une «salle de pool» et une salle de danse.
Les jeunes aimaient bien se rassembler en ce lieu, sans la présence des parents. Mme surveillait surtout les filles : elles n’avaient pas le droit d’entrer dans la salle de billard. Par contre, elle leur vendait des cigarettes à l’unité. Plusieurs de ces adolescents devenus adultes gardent de bons souvenirs de cet endroit et surtout des propriétaires avenants.
M. Engel avait des problèmes de vision, mais aidait sa conjointe autant qu’il pouvait. Il réparait, louait et vendait les skis et équipements. Il allait même enlever la neige sur le toit.
Devant la porte, la route 11, route nationale de Montréal à Mont-Laurier, amenait les touristes et facilitait la vie des habitants. La maison voisine était habitée par la famille d’Hermas Vendette et Oliva Rollin. Dans la deuxième maison, vivait le couple Jean-Marie Vanier et son épouse, Imelda Messier.
Le resto est aujourd’hui transformé en friperie.(2021)
Texte : Huguette Viau
Photo 1940, Collection Serge St-Hilaire
Le mont Bowles
Le mont Bowles portait le nom du propriétaire. M. Henri Vendette opérait le remonte-pente au début des années ’40; il louait une maison, propriété de M. Bowles, juste à côté de la cabane sur la photo. M. Vendette et son épouse avaient leur logis en haut, et au rez-de-chaussée, ils avaient ouvert un restaurant. Ce commerce a été détruit par un incendie au début des années ’50, ce qui a entraîné la fermeture du centre de ski. Sur la photo, on voit en face, à gauche, le commerce «Chez Clément», à droite, le magasin général.
À l’époque, un «rope tow» consistait à un moteur qui actionnait un câble; dans les années ’40, on comptait près de 80 remonte-pentes, dont deux au Far Hill. Le «rope tow» est une innovation des Laurentides. Alex Foster a installé à Shawbridge, en 1931, tout près de Saint-Sauveur, un remonte-pente à câble que l’on surnommait la folie Foster. C’est une première en Amérique. Le remonte-pente est actionné par une automobile de marque Dodge, montée sur des blocs de bois. Le pneu d’une des roues arrière est enlevé, et un câble fixé à une poulie attachée à un arbre en haut de la côte y est enroulé. Foster installe son remonte-pente sur la «Big Hill» en janvier 1931.
Moïse Paquette, de Sainte-Agathe, a eu aussi la même idée. Patenteux, il possédait un garage et utilisait déjà un avion, auquel il avait enlevé les ailes dans les années ’20, pour faire de l’aéroski sur les lacs gelés des Laurentides, durant les carnavals et autres évènements. C’est lui qui a installé un «rope tow», au mont Bélair, à Val-Morin, en 1934.
Texte : Denis Chabot
Photo vers 1952, Collection Serge St-Hilaire
À l’époque, un «rope tow» consistait à un moteur qui actionnait un câble; dans les années ’40, on comptait près de 80 remonte-pentes, dont deux au Far Hill. Le «rope tow» est une innovation des Laurentides. Alex Foster a installé à Shawbridge, en 1931, tout près de Saint-Sauveur, un remonte-pente à câble que l’on surnommait la folie Foster. C’est une première en Amérique. Le remonte-pente est actionné par une automobile de marque Dodge, montée sur des blocs de bois. Le pneu d’une des roues arrière est enlevé, et un câble fixé à une poulie attachée à un arbre en haut de la côte y est enroulé. Foster installe son remonte-pente sur la «Big Hill» en janvier 1931.
Moïse Paquette, de Sainte-Agathe, a eu aussi la même idée. Patenteux, il possédait un garage et utilisait déjà un avion, auquel il avait enlevé les ailes dans les années ’20, pour faire de l’aéroski sur les lacs gelés des Laurentides, durant les carnavals et autres évènements. C’est lui qui a installé un «rope tow», au mont Bélair, à Val-Morin, en 1934.
Texte : Denis Chabot
Photo vers 1952, Collection Serge St-Hilaire
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