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Écoles
Dans les années 1870, on construit au centre du village, une école où l'on dispense les cours de la 1ère à 7e années.
Rassemblement de scouts
Cette photographie montre un rassemblement de scouts devant l'église. Quelques-uns d'entre eux sont de la paroisse Saint-Norbert, mais plusieurs proviennent de paroisses environnantes. L'ecclésiastique au centre de la photo n'a pas été identifié. En arrière-plan, on distingue le député Lionel Bertrand. Le prêtre à gauche de Monseigneur est le curé de Val-Morin, M. Paul-Émile Gauthier. La paroisse et la municipalité recevaient souvent des visiteurs importants, invités du sénateur M. Joseph Philippe Baby Casgrain(1856-1939). Aussi, les scouts sont venus souvent avec un prêtre propriétaire d'un chalet au Domaine Le Relais, ainsi que d'autres mouvements comme "La Cordée " avec le Père Ambroise Lafortune. Le programme scout a aidé nos jeunes à développer leur esprit critique et leur esprit d'équipe afin de devenir de meilleures personnes avec les outils pour réussir dans la vie.
La vieille école
Voici Val-Morin au milieu des années '20, avec son église, son presbytère et sa première école. Ces trois édifices constituent le noyau central du village, puisque les villageois s'y rencontraient pour la pratique de la religion et pour y inscrire leurs enfants à l'école, laquelle fut ouverte vers 1897. Des enseignantes laïques y donnaient les cours du primaire jusqu'à l'arrivée des religieuses de la Congrégation du Sacré-Coeur en 1934. Cette première école ferma en 1941 pour faire place au Couvent du Sacré-Coeur où se donnaient les cours du primaire jusqu'en 1972. L'édifice devint alors le siège du conseil municipal.
Le premier presbytère était la maison d'un particulier, laquelle était louée pour y loger les prêtres successifs jusqu'à la construction du presbytère actuel en 1949. L'église fut une chapelle ouverte au culte le 13 juin 1924 et considérée comme une desserte de Sainte-Adèle jusqu'en octobre 1925. Elle devint alors l'église paroissiale de Val-Morin. Son architecte Henri Labelle Sicotte (1896-1989) s'est inspiré de l'oeuvre de l'architecte Andrea Palladio, maître de la Renaissance italienne. Selon Luc Noppen, l'église Saint-Norbert a d'abord permis d'affirmer l'identité de Val-Morin; elle perpétue aujourd'hui l'identité du lieu.
Le premier presbytère était la maison d'un particulier, laquelle était louée pour y loger les prêtres successifs jusqu'à la construction du presbytère actuel en 1949. L'église fut une chapelle ouverte au culte le 13 juin 1924 et considérée comme une desserte de Sainte-Adèle jusqu'en octobre 1925. Elle devint alors l'église paroissiale de Val-Morin. Son architecte Henri Labelle Sicotte (1896-1989) s'est inspiré de l'oeuvre de l'architecte Andrea Palladio, maître de la Renaissance italienne. Selon Luc Noppen, l'église Saint-Norbert a d'abord permis d'affirmer l'identité de Val-Morin; elle perpétue aujourd'hui l'identité du lieu.
Les Sœurs du Sacré-Cœur
Voici sur cette photo des années 50, les Sœurs du Sacré-Cœur devant leur couvent à Val-Morin. Au centre: Sœur Thérèse du Sacré-Cœur (directrice), de gauche à droite: Sœur Aimé du Sauveur, Sœur Cécile des Anges (cuisinière et professeur de piano), Sœur Marie-Cécile, Sœur Agathe de Marie. Les Sœurs sont arrivées par train et ont apprécié tout de suite la beauté du paysage et la chaleur des habitants. Elles décrivaient Val-Morin comme un petit village pittoresque blotti dans les Laurentides. Dans cette école, beaucoup de souvenirs nous reviennent à certaines occasions. Les Sœurs ont veillé à notre éducation et notre instruction. À leur arrivée, elles trouvaient que les élèves étaient dociles et à l'aise avec les étrangers à cause de la présence de nombreux touristes. Il y avait cependant beaucoup d'absences vu la distance à parcourir et le travail des enfants pour aider les parents.
La cour d'école
Cette photographie, prise entre 1950 et 1960, fait voir la patinoire située devant l'école et qui occupait le terrain de stationnement actuel. C'est M. le curé Rémi Corbeil, très impliqué à l'époque dans les activités de loisirs de Val-Morin qui voyait à l'installation de la patinoire. Lorsque la photographie fut prise, une joute de hockey s'y déroulait. À partir d'une fenêtre de son presbytère, M. le curé diffusait de la musique pour accompagner les patineurs. Un système d'éclairage permettait de patiner le soir. À côté de l'école, du côté droit, derrière l'église, le curé avait fabriqué des unités de jeux, comme des balançoires, un ballon coup de poing (punching ball), des anneaux acrobatiques, etc. En été, la cour s'animait toutes les fins de semaines avec une tombola comprenant une grande table de bingo avec un grand choix de cadeaux au centre, une roue de fortune, une table de "Lucky Seven", etc. Cette feria amenait beaucoup de monde au village et beaucoup de sous à la paroisse
Les Croisées
Avant 1951, la paroisse Saint-Norbert faisait partie du diocèse de Montréal. Sur cette photo, Mgr Conrad Chaumont venait ce jour-là pour confirmer les plus jeunes. Il est ici accompagné du curé Rémi Corbeil et du groupe des Croisées. Plusieurs jeunes de la paroisse faisaient partie de cette association destinée à promouvoir la pratique des valeurs religieuses. On remarque leur uniforme distinctif: béret blanc avec une croix bleue et une cape blanche. Parmi les chants religieux qui animaient leurs rencontres, il y avait celui-ci: En avant! marchons! En avant! marchons! Soldats du Christ en avant-garde! ... En avant! marchons! En avant! marchons! Pour Dieu qui nous regarde! En avant! bataillons!
Le Couvent du Sacré-Cœur
Avant la fondation du village, Val-Morin faisait partie de Sainte-Adèle. Il y avait à ce moment-là quelques écoles de rang dont une sur la ferme de M. Wilfrid Marinier dans le 5e rang (Val-Royal). Dans les années 1870, on construit au centre du village, une école où l'on dispense les cours de lère à 7e années. Plusieurs maîtresses d'école se sont succédé, et en 1934, trois Soeurs du Sacré-Coeur arrivent à la demande du curé Eugène Therrien. Après quelques années de travail dans leur "pigeonnier" comme elles appellent leur maison, on bâtit un couvent en 1941 avec une section classes et une section logis. En 1946, on installe un système de chauffage à l'huile. En 1949, on agrandit de trois classes du côté nord-ouest. Après le départ des Soeurs en 1962, les enseignants laïcs prennent la relève. Avec l'arrivée des polyvalentes, on centralise l'enseignement, on regroupe les commissions scolaires; alors notre école ferme en 1972. C'est en 1974 que la municipalité en prend possession et la transforme telle qu'elle est aujourd'hui, la mairie.
Le groupe des filles
Cette photo des années 50 rassemble les filles de l'école. On remarque leur costume de couventine: petite robe noire avec collet et poignets en plastic blanc (faciles à nettoyer). Leur tenue est irréprochable: les deux pieds collés, les mains croisées, coiffure soignée (c'était la journée de la photo). Quelques
étudiantes portent fièrement une médaille; récompense pour l'assiduité, la propreté, la bonne conduite, des bonnes notes dans différentes matières, etc. Durant la récréation, les filles jouaient au ballon chasseur, au drapeau, à la "tag", etc. Le dîner se prenait au sous-sol fait de ciment, avec des petites fenêtres près du plafond, et des tables de pique-nique. Ce n'était pas très confortable, mais avec Soeur Aimé du Sauveur, cette période était plutôt agréable car elle nous racontait une histoire qui se continuait jour après jour (fruit de son imagination). Dans les premiers temps, le trajet de la maison à l'école se faisait à pied, même qu'à la vieille école, quelques élèves pouvaient coucher avec la "maîtresse ". Dans les années 50, les parents ont fait appel aux taxis et ensuite aux autobus scolaires.
étudiantes portent fièrement une médaille; récompense pour l'assiduité, la propreté, la bonne conduite, des bonnes notes dans différentes matières, etc. Durant la récréation, les filles jouaient au ballon chasseur, au drapeau, à la "tag", etc. Le dîner se prenait au sous-sol fait de ciment, avec des petites fenêtres près du plafond, et des tables de pique-nique. Ce n'était pas très confortable, mais avec Soeur Aimé du Sauveur, cette période était plutôt agréable car elle nous racontait une histoire qui se continuait jour après jour (fruit de son imagination). Dans les premiers temps, le trajet de la maison à l'école se faisait à pied, même qu'à la vieille école, quelques élèves pouvaient coucher avec la "maîtresse ". Dans les années 50, les parents ont fait appel aux taxis et ensuite aux autobus scolaires.
Le groupe des garçons
Comme ils ont l'air sages ces petits et grands garçons de l'école! C'est vrai que la journée de la photo, c'était impressionnant. Les garçons partageaient les mêmes cours et mêmes classes que les filles jusqu'au moment où les plus grands ont déménagé à la salle paroissiale en 6e, 7e, 8e et 9e années. Quelques-uns donnaient du fil à retordre aux enseignants; c'est pour cette raison que la Sour directrice se servait parfois de la "strap". C'était souffrant et surtout humiliant. Aux récréations, les garçons jouaient au ballon chasseur, au drapeau, aux billes, à la "tag" et aux bousculades pour développer leur musculature. À l'heure du midi, il y avait souvent une pratique de la chorale à l'église pour la messe dominicale et les principales fêtes religieuses. À cette époque, les garçons servaient la messe avec leurs soutanes et leurs jolis surplis en dentelle. Les filles aidaient les religieuses à faire le ménage de l'église, corvée qu'on aimait bien, car on pouvait patiner sur nos bas de laine pour polir le plancher de bois franc.
Classe de M. Schelling
Dans les années '50, comme l'école était devenue trop petite, la salle paroissiale, alors située à l'endroit où se retrouve le HLM, a été utilisée à des fins scolaires. C'est ainsi que cette salle en est venue à loger les garçons de 6e, 7e, 8e et 9e années. Il n'y avait qu'une seule classe dans l'entrée de l'édifice, car la salle paroissiale servait aussi pour les assemblées du conseil municipal, les spectacles de l'école, la messe de minuit à Noël, etc. La photographie, datant des années '50, nous montre le professeur M. Evariste Schelling avec ses élèves, tous bien habillés pour la circonstance (prise de photographie). Après leur 9e année, les élèves pouvaient s'inscrire à l'École des Arts et Métiers, au collège commercial, au séminaire, ou tout simplement apprendre un métier avec un membre de la famille ou un employeur.
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